La question de la sécurité du tram au sens large est permanente, omniprésente, à tous les niveaux.
Cinq grands axes ont été pris en compte pour sécuriser la ligne de tram : la conception (automatisme, bordures, caméras, freins, etc.) ; la formation et le recrutement ; le management (safety) et l’encadrement (formateurs, experts, etc.) ; la communication et la sensibilisation ; la réalité de terrain.
Concernant les rames et les infrastructures
Le matériel roulant, les infrastructures et les outils d'exploitation ont fait l'objet d'études de sécurité approfondies durant plusieurs années. Parmi les dispositifs mis en place :
Une phase de marche à blanc est prévue. Elle permettra à chacun de se familiariser avec la présence du tram et donc avec une nouvelle façon de partager l’espace public.
Un responsable de la sécurité tram (« safety manager ») travaille de concert avec les responsables d’exploitation et les services techniques pour créer des procédures à suivre et sécuriser la ligne de tram. Sa mission consiste, entre autres, en une analyse des accidents et incidents sur des réseaux étrangers afin d'en apprendre les leçons. Il est notre interlocuteur pour ce numéro de Tram En Commun, dans la vidéo en lien avec cet article. L’occasion de découvrir avec lui quelques exemples de situation qu’il analyse et d’entendre aussi que le tram est singulièrement moins accidentogène que le bus.
Les chiffres en France en attestent avec 1000 « victimes » (dont 6 décès et 35 blessés graves) pour 1130 millions de de voyages et 75 millions de kilomètres parcourus en 2019
Alain W