Soulagement et satisfaction : c’est le premier bilan dressé dimanche vers 16h00 par les organisateurs du festival tant au niveau des partenaires historiques représentés par Gaëtan Servais, l’un des co-fondateurs, qu’au niveau des nouveaux investisseurs français de Fimalac Entertainment représentés par le directeur général Aurélien Binder.

Le public a répondu en masse avec en tout 210 000 festivaliers sur les quatre jours. L’affiche a tenu ses promesses alors qu’Orelsan et Stromae étaient encore attendus sur le site.

Désormais axées sur les musiques urbaines, les Ardentes estiment avoir réussi leur reconversion vers un festival générationnel, au public très jeune, avec des codes particuliers.

Sur 25 hectares, avec six scènes de capacité et configuration fort différentes, en y ajoutant une Gaming Zone, plus 150 groupes et artistes se sont produit devant un public convivial, respectueux et calme, si on excepte les moments de « pogo » où certains spectateurs prenaient plaisir à danser en se bousculant.

En quittant le site historique de Coronmeuse, les Ardentes ont plus que doublé le volume et la capacité du festival, passant de 20 000 festivaliers par jour à 50 000 par jour et même plus puisque cette édition affichera 210 000 participants au total. Une évolution pas simple à réaliser, après deux ans de pandémie et avec un manque de techniciens et de matériel désormais bien connu dans le secteur des grands événements.

De nombreux points sont à améliorer pour les prochaines années, notamment au niveau du camping, passé de 8000 à 20 000 campeurs . Ceux-ci ce sont plaints de l’organisation en général, du manque de douches, d’éviers et d’accès à l’eau potable. Les organisateurs expliquent avoir manqué de matériel en raison de la pénurie dans le secteur. Ils analyseront la situation pour améliorer les choses.

En matière de mobilité et de sécurité, la police et la Croix-Rouge communiqueront leur bilan en fin de journée.

Les organisateurs des Ardentes annoncent vouloir encore grandir en taille et viser 60 000 spectateurs par jour pour les prochaines éditions, et peut-être même 80 000. Une réunion de débriefing avec les riverains est prévue, sans doute à la rentrée prochaine.

L'édition de cette année représente un budget de 15 millions d'euros dont 5 pour les cachets d'artistes. Elle pourrait s'afficher à l'équilibre.

F. Bonivert