La romancière liégeoise Katia Lanero-Zamora nous présente son dernier livre, « La Machine », dont le premier volume vient de paraître aux éditions ActuSF.

Cette vaste saga familiale se déroule dans un pays imaginaire, à l’aube d’une révolution. Anoblie au temps du grand-père, la famille Cabayol compte deux petits-fils, Vian et Andres, 20 et 22 ans, aux caractères fort différents, qui vont devoir choisir un camp au sein du conflit qui est en train de se dessiner.

La République a été établie, le roi est parti sans abdiquer, mais il semble préparer son retour afin de restaurer l’ordre.

L’histoire familiale de l’auteure est marquée par la guerre d’Espagne, le récit de ses grands-parents qui se sont réfugiés en Belgique.  Elle a eu envie de transmettre les émotions qu’elle ressent quand on lui parle de ce conflit fratricide. Elle a donc inventé ce pays et cette époque pour parler d’une guerre civile. Elle qualifie son roman d’allégorie de la guerre d’Espagne.

Les deux frères seront écartelés par des conflits de loyauté. Impossible pour le lecteur de tenir avec l’un ou l’autre, de prédire l’issue du combat si, au fil du récit, ils se retrouvent face à face, l’arme à la main, au cœur d’un combat.

L’autrice interroge également : « l’Homme a-t-il besoin d’un roi, d’un dieu, d’un ministre pour le gouverner ou pourrait-il être capable de s’autogérer ? »

Katia Lanero Zamora a déjà publié «Chroniques des Hémisphères » aux Impressions nouvelles ainsi que « Les ombres d’Esver » chez Chambéry ».
Elle reste ici dans la veine du récit imaginaire mais dans un monde qui pourrait tout-à-fait être le nôtre.