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Centres de dons : des locaux bientôt indisponibles

 04 aout 2021 16:23  


Après trois semaines de mobilisation intensive, les bénévoles qui occupent des locaux tels que des écoles ou de centres de loisirs affrontent le même constat. La rentrée approche et les infrastructures devront bientôt reprendre leurs fonctions premières. Qu’adviendra-t-il de ces points de récolte ? 

 

Énormément de citoyens ont tenu à apporter leur aide via ces centres d’aide. Certains se retrouvent donc maintenant en recherche active de nouveaux locaux. À la caserne Fonck par exemple, les portes seront fermées dès ce samedi afin d’organiser le déménagement des dons entassés sur place. Une situation qui inquiète Olivier Rigaux à l’initiative du dépot et du groupe SOLIDARITE INONDATIONS LIEGE ET ENVIRONS. Il insiste, les besoins de subsides de la part de la ville et de nouveaux locaux sont pressants. Sans nouveau site où accueillir les dons pour les sinistrés, il sera contraint de rendre les clés et de distribuer le matériel aux associations locales. Avec toute son équipe, il travaille sans relâche… et il souhaiterait continuer. 

 

 

D’autres dans le même cas sont les volontaires de Coté Solidarité. A l’initiative du restaurant Côté Cour Côté Jardin situé en Outre-Meuse, ce sont en moyenne 6.000 à 8.000 repas quotidiens qui sont distribués aux citoyens sinistrés. Actifs dans les locaux de l’Athénée Royal Liège Atlas à Jupille, ils devront eux-aussi rendre les clés pour la semaine prochaine. Avec un record de 10.000 plats distribués samedi passé, les 150 bénévoles vont laisser un grand vide dans l’estomac des sinistrés si des pistes ne sont pas trouvées pour prolonger leur activité. 

 

 

Du côté d’Esneux ce sont deux centres qui se sont installés depuis le début des actions solidaires. Celui situé dans l’École Saint Michel se verra très certainement fusionné avec le Chateau Brunsode à Tilff afin de permettre aux écoliers de retrouver leur cour de récré. Rien n’est encore fixé mais les bénévoles sur place oeuvrent chaque jour pour apporter des vivres, des vêtements, du matériel ainsi que des conseils juridiques et psychologiques. 

 

Les volontaires ne sont donc pas prêts de laisser tomber leurs actions. Tous recherchent seulement un peu d’aide et de place pour continuer leurs activités dans les centres de dons. 

 

Julia Dessi