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Quels secteurs peuvent vraiment travailler ? Qu'est-ce qui est crucial ?

 18 mars 2020 16:08   Belgique


La liste des "secteurs cruciaux" et "services essentiels" qui ne sont pas tenus par l'obligation imposée aux entreprises de généraliser le télétravail ou une distanciation sociale sévère, a été publiée mercredi en annexe de l'arrêté ministériel reprenant les mesures d'urgence édictées la veille, à l'issue d'un Conseil national de sécurité consacré au coronavirus.

 

On y retrouve bien sûr le secteur des soins de santé, avec les institutions de soins mais aussi les pharmacies et l'industrie pharmaceutique, et les services de prévention.

Ils ne sont pas les seuls :

Les services d'asile et migration;

la télécommunication;

les médias et journalistes;

la collecte et le traitement des déchets;

la police;

les gouvernements et parlements et leurs services;

la Justice;

l'administration des douanes;

le transport; les fournisseurs et transporteurs de carburant et combustibles;

l'ensemble de la chaîne alimentaire;

les hôtels;

les pompes funèbres;

les services postaux;

l'énergie et la finance y sont également repris, entre autres, ainsi que les lieux d'accueil et d'enseignement (crèches et écoles, pour assurer un accueil).

Tous ces secteurs et services bénéficient donc a priori d'une dérogation aux très strictes limitations annoncées mardi, et qui sont entrées en vigueur mercredi midi. Ces limitations imposent à toutes les entreprises d'instaurer le télétravail généralisé là où c'est possible. Si le télétravail est impossible pour certains postes, il faut veiller à maintenir une distance d'au moins 1,5 mètre entre les personnes. Si une telle distance s'avère elle aussi impossible à maintenir, l'entreprise doit fermer, précise l'arrêté. 

Pour les "secteurs cruciaux" et "services essentiels" qui échappent aux obligations de part leur aspect crucial, il est précisé qu'ils sont "toutefois tenus de mettre en œuvre, dans la mesure du possible, le système de télétravail à domicile et les règles de distanciation sociale".

Les coiffeurs restent un cas particulier dans ce cadre. Ils ne sont pas listés comme cruciaux ou essentiels mais, au même titre que les librairies et les magasins d'alimentation, ils ne doivent pas fermer leurs portes. En revanche, ils "ne peuvent recevoir qu'un client à la fois et sur rendez-vous"

 

Alain W (avec Belga)