Une cinquantaine d'enseignants sur les 130 que compte l'institut Étienne Meylaers, situé à Grivegnée, ont observé un premier arrêt de travail jeudi en fin de matinée matin, pour protester contre la direction de l'établissement.

Cet arrêt fait écho à une première grève qui avait mobilisé plus de la moitié du personnel le 12 septembre dernier. Depuis, les membres du personnel espèrent une réponse du conseil de Wallonie Bruxelles Enseignement (WBE) à leurs requêtes, ainsi que des mesures concrètes.

Ils protestent contre la réintégration de la directrice de cet établissement d'enseignement spécialisé, qui comprend une section primaire, secondaire et un internant. Elle avait pris la direction de l'établissement il y a 10 ans. Depuis, elle a, à de nombreuses reprises, été écartée de ses fonctions et vient de reprendre la tête de l'établissement après 2 années d'arrêt.

Les enseignants lui reprochent des comportements inappropriés qui continuent malgré les différentes mises à l'écart. Ils déplorent également des problèmes de gestions et d'encadrement.

D'autres arrêts de travail sont prévus lundi et mercredi prochain, suivant les mêmes modalités. Les enfants seront pris en charge par les membres du corps enseignant qui ne participent pas au mouvement.

Une réponse rapide du conseil de Wallonie Bruxelles Enseignement (WBE) est attendue. Si le 3 octobre prochain aucune décision n'a été prise et si la directrice actuelle n'a pas été écartée, d'autres actions seront menées.

Une situation identique s'était déjà présentée en 2013

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