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Inondations: des Anversois préparent la reconstruction de Trooz

Alain Broeckx
 28 septembre 2021 07:00   Belgique


122 km séparent Prayon, dans la commune de Trooz, et Turnhout, en région anversoise. Malgré la distance, des citoyens de la commune flamande ont bien l’intention de proposer non pas "une" mais "1000 mains" tendues vers les sinistrés trooziens. Les volontaires de l’ASBL 1000 mains ont mis au point une stratégie pour structurer l’aide post-inondations et reconstruire le quartier de Prayon. 

Suite aux inondations, ces derniers mois on a vu naître une grande solidarité pour répondre aux premiers besoins. Des volontaires sont venus de la Belgique entière pour soutenir les sinistrés. Ceux de l’ASBL "Duizend handen", ou "1000 mains" en français, basés à Turnhout dans la campine anversoise, ont décidé de poursuivre la mobilisation et de participer à la reconstruction.

Dans cette optique, les volontaires de Turnhout ont mis en place un système pour intervenir efficacement dans la commune de Trooz, une des plus impactées. Leur idée est de diviser les zones sinistrées en différents secteurs de plus petites tailles et d'intervenir de façon ciblée avec plusieurs entrepreneurs (chauffage, électricité, menuiserie, ...) de la région de Turnhout (Turnhout, Oud-Turnhout, Vosselaar en Beerse). Concrètement, le 16 octobre, l’association "1000 mains" a prévu une première action dans le quartier troozien de Prayon. 1500 volontaires se rendront sur place pour réparer le complexe sportif et un bâtiment de l’administration communale.

Quelques-uns des volontaires de Turnhout (1000handen.be)

Cette solidarité, qui ne compte pas les kilomètres, reposent avant tout sur la générosités de citoyens et d’entrepreneurs. Elle restera un des éléments positifs suite à la catastrophe.

La reconstruction de Prayon est en marche grâce notamment à Turnhout. Vu l’étendue des dégâts en région liégeoise, le collectif "1000 mains" invite d’autres communes belges à rejoindre l’initiative et à s’occuper, elles aussi, d’un secteur sinistré à Trooz ou ailleurs...

Stéphane Savaris