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Football : le Club de Momalle mis sous scellés

 16 janvier 2019 17:46  


La Royale Union Momalloise n’a plus de buvette ni de vestiaires. En cause ? Un arrêté de la commune interdisant l’accès à ces infrastructures pris vendredi dernier. Celui-ci fait suite à une visite de contrôle effectuée par les services de prévention incendie de la zone de secours de Hesbaye.

"Il y a eu un rapport des pompiers, qui sont passés mardi" explique Jean-Marie Heyne, Président du Club. "Nous avons reçu ce rapport vendredi. Ce même jour, la commune nous a notifié son arrêté de fermeture. Cela a été très rapide"

Les services de prévention incendie ont été sollicités par l’ancien entraîneur du club récemment limogé, et ce en guise de représailles. Du côté de la commune, on estime ne pas avoir eu d’autre choix que de prendre la décision d’interdire l’accès aux bâtiments face aux conclusions du rapport qui recommandait fortement leur fermeture . 

"Je ne pouvais pas prendre d’autre décision face à un rapport aussi alarmant" déclare Thierry Missaire, bourgmestre de Remicourt. "Je me suis informé auprès du capitaine des pompiers qui a réalisé le contrôle. J’ai demandé s’il était éventuellement possible de laisser un certains lapse de temps avant cette fermeture. Il m’a expliqué que si je le faisais, c’était à mes risques et périls. Je n’ai donc eu d’autre choix que de prendre cette décision."

 

Parmi les points incriminés, l’installation électrique, la résistance au feu des bâtiments, le nombre insuffisant d’issues de secours, des fissures dans le mur et des problèmes de chaudière, pour ne citer que les plus importants.

Cette fermeture est une tuile pour le club et ses 140 joueurs qui se retrouvent sans infrastructures en milieu de saison.

"Un club sans buvette, c’est un club mort" déclare le Président de la Royale Union Momalloise. "Nous n’avons aucune autre possibilité de faire des rentrées pour le moment. Nous avons toutes nos charges à payer. Sans notre buvette cela s’annonce très compliqué".

Les instances du club et la commune devraient prochainement se rencontrer pour discuter de l’avenir et évaluer quelles sont les options possibles pour régler la situation, et permettre au club de poursuivre ses activités. Le club désirerait que la commune prenne en charge la réhabilitation des vestiaires qui se situent sur une parcelle communale.

Mais un problème supplémentaire se présente pour le club. Si la commune peut intervenir pour les vestiaires, elle ne peut rien pour la buvette qui appartient à un propriétaire privé. Or, seule la régularisation de l’ensemble des points soulevés dans le rapport des pompiers permettrait une nouvelle occupation des infrastructures. Le propriétaire de la buvette, avec qui le club est déjà en litige pour des questions financières, effectuera les travaux, une fois ce litige réglé. L’avenir du club semble donc actuellement encore très sombre.