CultureL a saisi l’occasion d’un passage à Liège de Didier Jaba Mathieu pour le rencontrer. Ce Liégeois, qui dessine depuis qu’il est tout petit, formé à Saint-Luc, très actif dans le mouvement hip hop – à l’époque, il a signé deux pochettes du groupe Starflam - vit à Singapour et voyage beaucoup à travers le monde.

En ce mois de mai, il est revenu terminer la rénovation de la fresque qu’il avait créée à Droixhe en 2001. Un travail qui lui a vraiment fait plaisir. D’une part, parce qu’il est rare de voir ce type d’œuvre persister aussi longtemps, d’autre part parce qu’elle est vraiment représentative de son univers fait d’influence BD, manga, futuristes, avec des traits qui rappellent ses origines colombiennes.

Didier Jaba Mathieu à travaillé durant quelques années pour Industrial Light and Magic, la filiale des effets spéciaux de Lucas Films. Il a ainsi participé à des séries comme Ironman, Transformers, Star Trek. Cette expérience a été très enrichissante pour lui. Aujourd’hui, il est enseignant et il voyage aux quatre coins du monde pour réaliser de nouvelles fresques.

En juin, il sera de retour dans la région pour réaliser une nouvelle œuvre sur le centre culturel de Huy, inspirée d’un tableau ancien représentant la ville et la Meuse.

Il participe aussi, en tant que directeur artistique à l’élaboration par la société liégeoise Wild Bishop d’un nouveau jeu vidéo axé sur le handball et qui se jouera trois contre trois.

Au sommaire également :

• Le parcours d’artistes Spring 22 à la No Name Gallery à Fexhe-le-Haut-Clocher jusqu’au 22 mai
• De nouvelles représentations du spectacle « Blockbuster », par le Collectif Mensuel, du 17 au 21 mai, au Manège Fonck, accompagné d’une exposition sur 14 associations militantes liégeoises.