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Amrani : le procès bis ne donne pas d'explication supplémentaire

 16 mars 2016 06:17  


Le procès Amrani bis n'aura pas permis de faire la lumière sur les filières qui ont permis à Nordine Armani de se procurer les armes et munitions avec lesquelles il a ouvert le feu place Saint-Lambert, le 13 décembre 2011, tuant cinq personnes et en blessant 125 autres. Fabien Gérouville, le père de Pierre, l'une des cinq victimes d'Amrani, a demandé à deux des trois prévenus qui avaient côtoyé le tireur s'ils savaient comment et où il s'était procuré ses armes, et s'il était un indicateur de la police. Aucun des deux n'a pu apporter de réponse. Lors de l'audience, un indépendant liégeois de 40 ans chez qui on a retrouvé des munitions, a expliqué qu'Amrani avait refusé, après sa libération conditionnelle, le contrat de travail qu'il lui avait proposé, préférant des formations. Il est aussi apparu que cet homme avait côtoyé Amrani jusqu'en juin 2011 et qu'il n'avait jamais vu des armes dans son atelier. Tout le contraire de Christian H., un amateur d'armes et ancien membre du grand banditisme liégeois, condamné au total à plus de 16 ans de prison, dont neuf en 1992 pour des hold-up. Ce sexagénaire blegnytois a déclaré qu'il avait vu dans l'atelier d'Amrani une armurerie.