RTC

Liege Airport : objectif 0 carbone pour 2030

 24 juillet 2019 17:05  


Visite au sommet d'un des bâtiments de Liege Airport, le temps de découvrir les quelque 3600 panneaux photovoltaïques de l’aéroport. Ceux-ci ont été placé dans le cadre du projet « zéro carbone ». Un nombre qui devrait doubler d’ici 2020 pour couvrir 30% de la consommation totale en électricité. Des bornes de rechargement ont également été installées sur les parkings. Elles sont à disposition des utilisateurs pour les encourager à passer à des voitures électriques. « Notre plan prévoit un zéro carbone en 2030 avec une réduction de 3/4 de nos émissions de CO2 constatées il y a deux ans, affirme Luc Partoune, CEO de Liege Airport. Nous sommes déjà dans un processus de réduction aujourd’hui de plus de 20% de ces émissions de CO2. »

L'objectif : diminuer les émissions de CO2 de 75%

En 2017, c’est 4000 tonnes de CO2 qui ont été produites par l’aéroport. Leur but est de tomber sous la barre des 1000 tonnes en 2030. L’Aéroport de Liège adoptera ensuite des mesures pour compenser ce solde encore loin de zéro. Et ce, notamment dans le domaine de la reforestation. « C’est indispensable non seulement pour l’aéroport, mais pour toutes entreprises, commente Jean-Luc Crucke, ministre de l’Energie, du Climat et des Aéroports. Qui demain veut garder le qualificatif d’entrepreneur doit s’inscrire dans ce que l’on appelle l’urgence climatique. Et pour ça il faut travailler ensemble : le politique, le social, l’urgence climatique et les nouvelles technologies qui permettent d’aider les entreprises à s’adapter. »

Une solution envisagée : des véhicules à hydrogène

Pour se faire, plusieurs projets sont envisagés. Comme par exemple le remplacement des balises des pistes par de l’éclairage LED ou encore des allumages « intelligents » dans tous les bâtiments. L’un des plus gros projets concerne la mobilité verte. Liege Airport a également introduit un dossier dans le cadre d’un appel à projets lancé par le Plan Wallon d’Investissement. « C’est un projet avec l’entreprise John Cockerill qui consiste à développer une unité de production d’hydrogène pour pouvoir alimenter des véhicules que ce soit sur l’aéroport ou en dehors de l’aéroport avec des moteurs à hydrogène » explique Luc Partoune.

Ces navettes à l’hydrogène permettront de desservir l’ensemble des entreprises de la zone aéroportuaire 24 heure/24 dès 2021. Une liaison express, en collaboration avec le TEC, verra également le jour entre la gare des Guillemins et l’aéroport.

C’est donc beaucoup de projets qui sont sur la table. On se donne donc rendez-vous pour en voir le résultat en 2030.