RTC

Carrière Marnebel : nouveau projet et demande de permis

 17 juin 2022 18:16   Bassenge


Située sur un plateau calcaire enclavé entre la Meuse et le Geer, la carrière Marnebel s’étend sur environ 22 hectares à Bassenge. Le site exploité depuis les années 50 fait aujourd’hui l’objet d’une nouvelle demande de permis, incluant un plan de réhabilitation. 

À raison d’environ 120.000 tonnes de marne extraites par an, la carrière Marnebel à Bassenge se vide peu à peu de sa matière rocheuse. Si bien qu’en 2042, les activités des sociétés Hermans et Sibelco, les deux propriétaires du site de 22 hectares, cesseront. À 20 ans de l’épuisement des ressources, il est temps de penser à l’avenir du lieu et cela nécessite l’introduction d'une demande de permis. Depuis 1953, les exploitants de la carrière disposent d'un permis illimité (pour l'extraction) mais à la demande du gouvernement wallon, ils doivent à présent inclure un volet réhabilitation du site au sein d'un nouveau permis.

Au préalable, les propriétaires sont tenus de réaliser une étude d’incidence sur l’environnement. L’impact sur les riverains est également un des principaux point d’attention.La principale difficulté concerne la mobilité.

Autour de la carrière, plusieurs options de mobilité existent. Les principales sont soit le passage via la rue du garage d’environ 25 camions par jour, soit une sortie au sud de la carrière via la voie de Liège. 40 camions par jour circuleraient dans cette zone à réaménager mais sans habitation.

Des terres pour réaménager la carrière d'ici 2042

Vu qu’activité d’extraction et de réhabilitation du site se dérouleront dans le même timing, des véhicules remplis de marne en croiseront d’autres chargés de terre. Le volet réaménagement est pris en charge par la société TradecoWall. Des terres provenant de chantier de construction seront utilisées pour réaménager le site.

Afin de prendre les bonnes décisions avant de débuter ces opérations, une concertation avec les riverains de la carrière a été initiée. Les citoyens ont jusqu’au premier juillet pour faire part de leur observations et/ou suggestions concernant le projet.

Stéphane Savaris