Nous sommes le 8 mai, date qui marque la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe. La cérémonie officielle de commémoration a eu lieu cet après-midi devant le Monument national à la Résistance, au Parc d’Avroy. 

En Belgique, c’était un jour férié jusqu’en 1983, et ça l’est toujours dans d’autres pays européens comme la France. 

Cette année, une coalition 8 mai s’est formée et a organisé une journée d’actions à Liège et dans toute la Belgique. La coalition d’associations et de syndicats réclame le rétablissement de ce jour férié, pour en faire une journée de lutte contre le fascisme. 

« L’idée de refaire du 8 mai un jour férié vient de la progression de la montée de l’extrême droite, qui progresse partout, explique Julien Dohet, membre de la coalition 8 mai et du front antifasciste de Liège. A la veille des élections de 2024, il nous semble important de souligner combien l’extrême droite est en progression. En Flandre, elle est déjà bien présente et côté belge francophone on n’y est pas immunisés de manière naturelle ou indéterminée. Il y a des partis qui aimeraient bien réimplanter l’extrême droite, la vigilance est plus que nécessaire et la vigilance passe aussi par la question de la mémoire, et de rappeler que des gens ont résisté et ont payé de leur vie la lutte contre l’extrême droite. » 

Anne Gerday