Ce dimanche 2 octobre, c’est la "Journée Découverte Entreprise". L’idée est de permettre de découvrir des lieux inaccessibles ou voir des activités méconnues. Parmi la vingtaine de participants en région liégeoise, cette année, il y a ce Cafarnarium de Houtain-Saint-Siméon ; un élevage pour le moins particulier. 

Au Canada, on les appelle "coquerelles". Les Antillais les nomment Ravet. Chez nous, on parle de blattes, de cafards ou encore de cancrelats ! La toute grande majorité de la population cherche plutôt à s’en débarrasser qu’à en faire de l’élevage… C’est pourtant l’activité que s’est choisi Nicolas Rousseaux : " Le cafarnarium existe depuis 4 ans en tant qu'activité professionnelle, il a été fondé en 2018, mais l'expérience que j'ai pu acquérir dans ce domaine est bien plus ancienne. Cela fait une vingtaine d'années que je me passionne pour ces animaux".

Il existe près de 6000 espèces de blattes à travers le monde. Les installations de Houtain-Saint-Siméon renferment à elles-seules plus de 200 espèces différentes, dont quelques-unes sont assez particulières, aux origines souvent exotiques : Madagascar, Costa Rica, Panama, Inde, Vietnam ou Malaisie pour n'en citer que quelques unes.

Certaines variétés de blattes sont destinées à des particuliers passionnés qui souhaitent pouvoir observer ces animaux dans des terrariums chez eux. D’autres sont produites comme alimentation, en fait des proies fraiches, pour des reptiles ou des araignées…

"L’élevage s’est en tous cas rapidement construit une solide réputation. La qualité et la fiabilité des souches d’élevage a permis des collaboration avec des laboratoire et des universités, notamment pour mener des recherche scientifique sur les venins des araignées", se réjouit Nicolas Rousseaux.