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Du savoir-faire liégeois à 300 km/h !

 26 aout 2020 22:39   Seraing


Dès ce jeudi, la Formule 1 prend ses quartiers à Spa-Francorchamps en vue du Grand-Prix de Belgique dimanche. Sur le circuit, vous ne pourrez le voir de vos propres yeux mais certains des bolides seront équipés de capteurs conçus au Sart Tilman chez Taipro Engineering

Sur les circuits, les Formule 1 souvent lancées à près de 300 km/h traversent constamment des flux d’air. Pour aller le plus vite possible, tout en consommant le moins possible, les concepteurs de ces voitures de course travaillent sur l’aérodynamisme grâce notamment à des capteurs "liégeois" placés sur les ailerons des F1.

Depuis 2017, la société Taipro Engineering a mis au point un modèle (à 8 voies de pression) de 25mm de long sur 5mm de large. ce développement répond à une demande de Texys, une société française spécialisée dans la conception et la fabrication de capteurs pour le secteur des sports mécaniques.

 

Installé dans les bâtiments de l’incubateur WSL au Sart-Tilman, Taipro Engeenering, qui emploie 10 personnes, fabrique les capteurs dans une salle blanche. Ces pièces de microélectronique ont l’avantage de ne pas altérer la masse des Formule 1, tout en permettant de livrer des milliers de données. Ils sont utilisés pour mesurer la pression de l'air sur les différentes partie des F1.

Des capteurs toujours plus petits

 

Sur la piste ou dans un tunnel aérodynamique avec soufflerie, les capteurs de la société liégeoise équipent toutes les écuries, sauf McLaren. Ce travail en partenariat avec Texys constitue une belle vitrine pour Taipro Engeenering, même si collaboré avec le monde très secret de la F1 n’était pas une évidence au départ. 

A force de concevoir des capteurs de plus en plus petits, la société liégeoise a pris la décision l'an dernier de créer une filiale commerciale spécifique : Sensorade. Cette spin-out de Taipro développe des capteurs d’à peine un peu plus d’1 mm de large en utilisant des composants mesurant quelques centaines de microns. En plus de la F1, une telle technique permet désormais à la société crée en 2009 d’entrevoir de futurs projets sur mesure pour l’éolien ou encore pour un équipementier de pneu voiture de course.