La crise énergétique et la revalorisation du pouvoir d'achat préoccupent tous les citoyens. France Defalle et Lise Dumont sont allées à la rencontre des liégeois pour comprendre leurs préoccupations et écouter leurs demandes qui traduisent cette difficulté généralisée à assumer les coûts du quotidien. D'ailleurs ce mercredi matin dix mille personnes ont défilé à Bruxelles à l'initiative des syndicats. Ceux-ci demandent aux autorités des mesures fortes devant permettre aux citoyens de traverser la crise énergétique et revaloriser leur pouvoir d'achat. D'autres actions sont envisagées avant la grève générale annoncée pour le 9 novembre.
"Les citoyens sont étranglés par la hausse des prix", a d'emblée résumé Marc Leemans, à la tête de la CSC, dans son discours inaugural. "Les mesures actuelles ne suffisent pas et permettront à peine de couvrir le mois de novembre", s'insurge-t-il. Il a appelé "tous les gouvernements à agir. Et vite! Et comme nous en avons beaucoup, ils peuvent intervenir." Son homologue à la FGTB, Thierry Bodson, a insisté sur la précarité dans laquelle se retrouvaient bon nombre de citoyens. "On est à l'os. Tout le monde a puisé dans ce qu'il pouvait. Ce n'est pas qu'on ne veut pas payer. C'est qu'on ne peut plus payer!", a-t-il martelé. Parmi les slogans visibles au sein de l'assemblée, les "Halte à la vie chère", "Le pouvoir d'achat plumé", ou encore "Gelez les prix, pas les gens" traduisaient également cette difficulté généralisée à assumer les coûts du quotidien. Des coûts du quotidien qui touchent aussi les liégeois qui se sont exprimés sur le sujet.