Mercredi en fin d'après-midi, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a définitivement validé le nouveau calendrier scolaire, lequel s'appliquera dès la rentrée 2022. Cette réforme entend mieux faire coller le calendrier scolaire avec les rythmes chrono-biologiques des enfants. Qu’en pensent enseignants et parents ? 

Le 1^er septembre, c’est la rentrée scolaire. C’est comme ça chaque année sur le calendrier affiché dans cette classe de maternelle Notre-Dame à Hannut. Pourtant, ça va changer ! Dès la prochaine rentrée, les écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles ouvriront leurs portes plus tôt, en l’occurrence le lundi 29 août. Autres changements majeurs : les congés d’automne et de détente ne dureront plus une mais deux semaines. Enfin, pour compenser, l’année scolaire s’achèvera plus tard, le 7 juillet.

L’équipe éducative de l'école hannutoise de 183 élèves est plutôt favorable à ce nouveau calendrier pour plusieurs raisons. "Cela va permettre une meilleure structuration du temps et on sait que, particulièrement en maternelle, les enfants ont besoin que tout soit structuré", avance Melissa De Boeck, directrice f.f. de l'école maternelle Notre-Dame à Hannut. "D'autre part, cela va nous permettre d'avoir des congés d'une durée de deux semaines. On remarque que quand ils n'ont eu qu'une semaine de congés, les enfants n'ont pas eu le temps de se reposer et de se poser."

Changement de rythme

Le futur rythme scolaire alternera désormais entre 7 à 8 semaines de cours et 2 semaines de congés. Si cela s’annonce bénéfique pour l’apprentissage des enfants, comment les parents comptent-ils s’organiser ? "Je vais notamment devoir trouver un stage supplémentaire pour mes enfants car je travaille, cela ne m'arrange pas", nous confie une maman. Une autre est elle moins préoccupée : "Je travaille moi-même dans l'enseignement donc cela ne me posera pas de problème."

Malgré les changements prévus, le nombre de jours de scolarité sera maintenu à, en moyenne, 182 jours par an.

Le nouveau calendrier ne s'appliquera (pour l'instant ?) que dans la seule Fédération Wallonie-Bruxelles, on peut donc regretter ce manque de synchronisation entre les trois communautés du pays. Indéniablement, une minorité de familles risquent d'être confrontées à un casse-tête si enfants et/ou parents sont dans deux systèmes différents.

Stéphane Savaris