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Visite ministérielle chez les vétérinaires de l'ULiège

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 12 mai 2023 15:16   Liège


C’est accompagnée des Autorités universitaires que la Ministre de l’Enseignement Supérieur Valérie Glatigny a visité la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’ULiège. La seule faculté en Fédération Wallonie-Bruxelles a organiser un cursus complet. Elle a pu découvrir les formations et diverses installations de la Faculté de Médecine Vétérinaire.

C'est par la clinique des ruminants et des porcs que la Ministre de l'Enseignement supérieur a entamé sa visite. Ici, les enseignants disposent notamment d'une clinique ambulatoire qui permet aux apprenants de traiter les cas de première ligne." L'objectif de cette clinique ambulatoire, c'est d'amener les étudiants sur le terrain, d'être confrontés aux vrais cas et de pouvoir faire un suivi, d'arriver au diagnostic et aux examens complémentaires qu'ils n'auraient pas l'occasion de faire autrement. Mais là, ils ont vraiment toute la structure de l'hôpital qui vient au chevet du patient pour faire les examens avec un résultat immédiat" explique le professeur Hugues Guyot de la clinique des Ruminants.

La faculté dispose également d'une vaste clinique équine avec un "Centre de Médecine du Sport" pour suivre l'état de santé des champions, mais aussi des boxes où l'on enseigne aux étudiants diverses spécialisations, comme la dentisterie équine."On peut soigner des caries, on peut dévitaliser des parties de dents, mais celle-là, malheureusement, ne le permettait pas. Et donc le cheval a subi d’une part, une tranquillisation et une anesthésie de la région, comme on le fait chez nous pour pouvoir enlever cette dent en tout confort et pour le cheval et pour les manipulateurs" explique le docteur Alexandra Salciccia, chirurgienne et Orthopédiste.  

Des étudiants qui peuvent aussi s'entraîner préalablement au Skill lab sur des modèles artificiels. Mais attention, l'accès aux études vétérinaires est limité. Seuls 276 étudiants seront retenus en fin de première année."Il y a en effet un concours qui est organisé parce que ce sont des études qui sont contingentées. Ça veut dire qu'on a besoin de ne pas avoir trop d'étudiants par rapport au nombre d'animaux malades et par rapport au nombre d'encadrants. Et donc, en effet, c'est un accès aux études qui est contingenté à la fin de la première année" explique la Ministre de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Chaque année, 290 étudiants vétérinaires terminent leur cursus à l’ULiège, mais beaucoup abandonnent la pratique de ce métier après trois ans. Pour expliquer ce phénomène et y apporter des solutions. Un observatoire de la profession vétérinaire va se mettre en place.