Il est 10h00 quand Georges-Louis Bouchez et Egbert Lachaert arrivent à Seraing. Ce matin, les deux présidents libéraux étaient en déplacement chez John Cockerill. Une visite qui a trois objectifs majeurs.

"Le premier, c'est voir nos pépites industrielles pour en faire des fleurons et développer une vraie stratégie industrielle, pour la Wallonie et la Belgique. Le deuxième volet, c'est de les entendre sur des changements législatifs ou qui seraient nécessaires pour qu'ils puissent se déployer et le troisième, d'avoir des thématiques d'avenir sur un plan de développement, de défi climatique mais aussi de développement économique. Cockerill est un joyau pour la Wallonie et le pays. C'est pourquoi il faut les aider à se développer", exposait Georges-Louis Bouchez, président du MR.

John Cockerill investit beaucoup dans le domaine de la Défense mais aussi dans les énergies renouvelables plus que jamais au cœur de l’actualité avec notamment l’optique d’utiliser l’hydrogène comme source d’énergie. "Une entreprise comme Cockerill qui a trouvé la technique pour le futur, sur le renouvellement de l'énergie par hydrogène, ça porte beaucoup de futur économique pour la région liégeoise et avec la présence de l'Université de Liège tout près, je crois que la connaissance est là donc ça a beaucoup de potentiel", avance Egbert Lachaert, président de l'Open VLD. 

L’entreprise a aussi cette capacité à réduire son empreinte carbone. Les deux hommes politiques ont pu observer le site Miris (Micro réseau intégré Seraing), installation pilote qui permet d’être quasiment autonome concernant la consommation énergétique de l’entreprise sur Seraing. Une innovation pouvant aussi apporter des solutions à des zones non-raccordées au réseau électrique. "On a une partie de l'installation qui consiste à produire de l'énergie renouvelable sur le site avec des panneaux photovoltaïques et une grande partie de gestion de cette énergie se fait avec des batteries et de l'Energy Management System qui est développé pour optimiser la disponibilité de cette énergie au fur et à mesure des usages", explique François Michel, administrateur délégué de Cockerill.

Le but est aussi de voir comment aider financièrement ces entreprises aptes à offrir de l’emploi dans des zones parfois à fort taux de chômage. "Je viens toujours dans la région et ça m'inquiète quand je vois qu'il y a des coins comme Seraing et Ougrée où il y a beaucoup de chômage. Il y a des nouvelles économies qui sont créées, des micro-systèmes comme ici qui apportent des perspectives pour ce bassin industriel qui souffre", nous dit Lachaert.

Plus que jamais, l’entreprise offre des perspectives d’avenir pour la région et même le pays.