C'est sans doute un peu difficile à imaginer aujourd'hui lorsque l'on flâne à l'ombre des grands arbres, dans ce quartier cossu de la ville, mais c'est le jardin botanique qui lui a donné son nom. Lorsque l'université l'a créé en 1841, c'était encore quasi la campagne ici. Cet espace répondait à un besoin pédagogique et scientifique : mieux connaître des espèces venues du monde entier.

Parmi les arbres les plus remarquables, on peut admirer un séquoïa géant, des plaqueminiers du Japon, des gingko biloba, également nommés arbres aux 1000 écus, un arbre de fer de Perse, qui prendra à l'automne de splendides couleurs allant du jaune à l'écarlate, ou encore un cyprès chauve.  Un plan est mis à disposition des visiteurs pour les reconnaître.

La plaine de jeux attire évidemment les familles et le très bel étang est véritablement le point central de ce parc conçu à l'anglaise avec des chemins sinueux. Rénovées en 1997, les serres proposent des collections liées aux climats tropical et équatorial. Elle se visitent moyennant un droit d'accès.  

A proximité de nombreuses écoles, durant l'année le parc du Jardin Botanique reçoit une multitude de jeunes visiteurs qui l'apprécient beaucoup sur le temps de midi. Lors de notre passage en plein été, c'était une véritable oasis de tranquillité.

F. Bonivert