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Les bâches agricoles ne sont plus collectées

 06 juillet 2017 18:52   Clavier


Fin mai, la société Soreplastic qui recyclait l'ensemble des bâches agricoles wallonnes a fait faillite . La collecte dans les exploitations, qui incombait aux différentes intercommunales wallonnes de déchets, est arrêtée, au grand dam des agriculteurs.

Ces collectes et ce recyclage ont débuté en 2010, quand la Malaisie et la Chine (qui le gérait jusque là) ont interdit l'importation de plastiques. Un partenariat public-privé avec l'intercommunale Idelux a permis la création de Soreplastic. La société n'est jamais parvenue à centraliser suffisamment de matière à recycler que pour être rentable.

Sur la zone d'Intradel, l'intercommunale pour la région liégeoise, 4 sites permanents de collectes étaient opérationnels (biocentre de Jeneffe, station de transfert de Soumagne, dépôt de Sprimont et de Clavier) et deux quinzaines de collectes itinérantes étaient organisées. Cela représente pour la région liégeoise entre 800 tonnes et 1000 tonnes de bâches collectées. 

Un nouveau marché pourrait être signé à la fin de l'été.

En attendant, les bâches doivent rester dans les exploitations. En espérant que les agriculteurs ne reprennent pas leurs anciennes habitudes de brûler les bâches, anéantissant le gain environnemental qu'a pu représenter le recyclage de celles-ci 

 

 

 

Le dossier est en fait wallon, Soreplastic recyclait toutes les bâches des différentes intercommunales wallones de déchets. Aujourd'hui les stocks sont plein, l'entreprise à l'arrêt, voilà pourquoi il est demandé aux agriculteurs de conserver les bâches usagées chez eux.
Contacté par nos soins, Intradel, qui comme les autres intercommunales de ce type, perçoit un subside wallon pour organiser la collecte de ces déchets, nous avoir bon espoir qu'un marché soit passé dès septembre avec un repreneur pour l'activité de recyclage.
Reste pour ce dernier à trouver l'astuce qui rendra l'activité rentable, ce que n'est jamais arrivé à faire Soreplatic...

En attendant, les bâches vont continuer à s'accumuler dans les recoins des exploitations agricoles