Retour à la normale au Carnaval de Tilff. Depuis l'édition de l'année 2019, les chars n'ont toujours pas pu ressortir de leur local. Les groupes carnavalesques de Tilff ont réalisé ce samedi leurs derniers préparatifs avant le défilé de dimanche.

Effervescence chez les Porais de Tilff. Le groupe carnavalesque s'est rassemblé ce samedi pour réaliser leurs derniers préparatifs sur leurs chars et leurs costumes. Depuis le mois de janvier, les bénévoles s'activent pour réaliser les modifications sur leurs chars. Ils ne sont plus sortis depuis l'édition de 2019 à cause de la crise sanitaire.

Créé en 1952, le groupe des Porais rassemble près de 50 membres pour le défilé. Nos Porais ont voyagé dans d’autres carnavals en Écosse ou en Autriche par exemple, pour témoigner de la légende à l’origine de leur création. "En fait, avant, on devait donner une dîme à l'Église. Une année, les habitants de Tilff ont décidé de payer cette dîme en poireaux, car un des agriculteurs du village arrivait à en faire pousser des énormes. Lorsqu'ils les ont livrés, ils se sont aperçus qu'il manquait la moitié des poireaux. La légende dit donc que ces poireaux ont pris la fuite, car ils avaient des jambes", raconte Michèle Sluse, la présidente des Porais tilffois.

Le retour des chars après les annulations et une édition plus sobre

Cette année, les 150 bénévoles du groupe carnavalesque de l’école Sainte-Marie ont eu encore plus de temps pour sortir le grand jeu. "Le thème des jeux d'arcade a été choisi en 2019. Depuis, on a jamais pu sortir les chars à cause de la pandémie. On est heureux d'enfin pouvoir les présenter parce qu'on s'est vraiment donné", se réjouit Luc Voorn, un des bénévoles du groupe carnavalesque de l’école Sainte-Marie. "On a pu un peu défiler en 2022, mais sans les chars. Là, c'est vraiment le retour à la normale, tout le monde se réjouit", renchérit Jean-François Kalin, prince carnaval de Tilff depuis 3 ans.

Ce dimanche, le prince JFK terminera son long règne lors de cette 69e édition du carnaval de Tilff en compagnie de toutes les sociétés carnavalesques, leurs chars et un large public enfin libéré des contraintes sanitaires. (P.J.)