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Remicourt : Motion de méfiance ajournée pour Thierry Missaire

 08 mai 2017 21:12   Remicourt


Ce lundi soir, le conseil communal de Remicourt se réunissait pour voter la motion de méfiance à l'encontre du maïeur Thierry Missaire,  introduite le 24 avril dernier par cinq membres de son groupe, Entente Citoyenne. Ces derniers, à savoir Jérome De Neuville, Bernard Bonnechere, Hélène Pendeville, Dominique Libioul et René Seutin, reprochent au bourgmestre des conflits d'interêt au sein des affaires du CPAS ainsi qu'un manque de responsabilité. Pourtant, un vote interne au sein du Mouvement Réformateur local de Remicourt plaidait pour l'annulation de cette motion.

Le directeur général, Christian Vanderbemden, a lu attentivement la motion de méfiance avant que Thierry Missaire ne réponde aux accusations qui lui ont été adressées. Ce dernier a précisé ne pas faire l'objet d'une plainte au judiciaire, contrairement à ce que prétend la motion. Thierry Missaire a soumis à l'ensemble des conseillés des documents juridiques prouvant non seulement le manque de plainte à son égard et par ailleurs le dépôt d'une plainte contre X.

Au-delà d'un droit de réponse du maïeur, c'est les dissensions internes au groupe politique qui ont éclaboussé les débats et le conseil communal. " Ce règlement de compte interne est digne d'une mésentente citoyenne", a souligné Jean-Marie Heyne, chef de file de l'opposition.

L'opposition à la rescousse de Missaire

Une opposition qui est venue justement au secours de Thierry Missaire. Après un long plaidoyer, le parti socialiste a demandé le report de la motion de méfiance sous peine de devoir voter l'abstention sauf une voix.

Après une seconde levée de séance, l'ensemble du collège a voté à 10 voix contre 6 en faveur du report de la motion de méfiance à l'encontre de Thierry Missaire, clôturant définitivement ce conseil communal.

Un nouveau vote

Ce report n'annule pas la motion mais permet aux différents protagonistes de trouver un consensus. Pour Jérome De Neuville, il sera impossible de continuer avec le bourgmestre actuel. Quant au PS, il y a de fortes chances pour que le parti d'opposition rentre en négociation en vue des 18 dernières mois de législature.