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Stop aux violences envers toutes les femmes !

 25 novembre 2020 16:53  


Ce mercredi 25 novembre est la journée internationale contre les violences à l’égard des femmes. À cette occasion, la campagne Rosa, dénonçant l’oppression des femmes, a organisé plusieurs actions en Belgique, notamment à Liège près de la gare des Guillemins. 

“Stop aux violences envers les femmes”, voilà ce que défend la manifestation contre le sexisme qui s’est tenue à Liège en ce mercredi 25 novembre. Une vingtaine de féministes ont répondu à l’appel de la Campagne ROSA, qui est un mouvement de résistance contre l’oppression des femmes. 

Aujourd’hui, on refuse encore parfois l’accès à l’école à certaines filles parce qu’elles ne portent pas des tenues qui sont considérées comme “décentes”. Mais nous, on pense que l’école doit être là pour toutes et tous. On pense que c’est un réel problème d’empêcher l'accès à des cours à cause de choix vestimentaires”, exemplifie Emily Burns, coordinatrice nationale de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). 

Un symbole, plusieurs solutions 

Cette action s’est déployée sur la passerelle menant un parc de la Boverie. Un chemin hautement symbolique car baptisé “La Belle Liégeoise”, en hommage à la révolutionnaire Théroigne de Méricourt. Les héritières de cette icône du féminisme poursuivent le combat d’émancipation des femmes et revendiquent une série de solutions concrètes. 

“Par exemple, si vous vous retrouvez confinée avec votre agresseur, comment pouvez-vous quitter cette situation de violence ? Si vous n’avez pas de revenus suffisants pour déménager ? Ou si vous n’avez pas droit à un logement social ?”, questionne Emily Burns. Et d’ajouter : “Parce qu’il manque des logements sociaux et il y a également une pénurie incroyable de refuges”. 

Inclusion des femmes LGBTQI+ 

Ce message englobe toutes les femmes, car, en effet, les personnes lesbiennes, bisexuelles ou encore transsexuelles font également face à des formes graves de violences. 

On se rend compte que ce sont des personnes qui sont également plus sujettes à la précarité”, annonce la militante féministe. “Et donc, on a besoin de solutions qui sont assez similaires : des services publics, comme des soins de santé pour l’accompagnement des personnes trans”, conclut la jeune femme. 

Toutes ces revendications seront également défendues lors d’une prochaine manifestation à l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, le 8 mars prochain. 

Mallaury Lehnertz