Au Forum Européen pour la Sécurité Urbaine à Barcelone, la délégation liégeoise (membres du collège communal, du personnel communal, de la police locale...) a assisté à de nombreux ateliers thématiques dont celui consacré à la vie nocturne.

La nuit, l'utilisation de l'espace public et les besoins des habitants changent, comme les risques. Il faut donc repenser le "vivre ensemble" pour cette période. Et pour les participants à l'atelier, une évidence s'impose, celle de l'implication conjointe des autorités publiques et des acteurs privés de la nuit. Des exemples venus de Rotterdam ou de Paris ont fini de convaincre les plus sceptiques en la matière.

A Rotterdam, la ville s'appuie sur des détecteurs sonores installés dans les quartiers centraux et qui avertissent des dépassements de bruit; elle dispose aussi de stewards "sécurité" sur le terrain, pour désarmorcer les tensions naissantes; en banlieue parisienne, des adultes ouvrent des lieux d'accueil pour occuper les jeunes vers 1 hrs - 2 hrs du matin, quand les autorités publiques sont absentes du terrain

Si Liège s'implique déjà dans l'opération pour que son Carré tourne rond, via un label et une charte avec les acteurs de la nuit, on peut parier que le retour de Barcelone en cité ardente se sera fait avec de nouvelles idées dans les valises en matière de gestion de la vie nocturne en ville