Jusqu’à ce jeudi, l’Université de Liège accueille environ 200 professionnels du secteur de la criminologie dans le cadre d’un colloque. Après les éditions 2002 et 2014, il s’agit de la troisième édition liégeoise de ce grand rassemblement bisannuel organisé en collaboration avec l’Association Internationale des Criminologues de Langue Française (AICLF).

Comme tous les deux ans, le colloque de l’AICLF, l’Association Internationale des Criminologues de Langue Française, réunit des professionnels de la criminologie, autrement dit l’étude du phénomène criminel dans son ensemble. 

En ce moment à l’Université de Liège, environ 200 personnes participent à la 18e édition du colloque. "L'avantage de l’AICLF est d'être une association des criminologues de langue française", précise Chloé Leclerc, la présidente de l'AICLF. "Ce sont des criminologues qui viennent d'un peu partout à travers le monde. On a beaucoup de gens de la Suisse, de la Belgique, du Canada et plus récemment aussi des personnes du continent africain où la criminologie se développe. L'idée est de se confronter à des perspectives, des façons de faire un peu différentes."

La notion de terrain au centre du colloque

Sur deux jours, l’événement organisé pour la troisième fois en 22 ans par l’ULiège propose un programme de conférences et d’ateliers en lien avec la discipline. Cette année, le thème du colloque est : "criminologie de terrain, terrains de criminologie". Vincent Seron, le président du département de criminologie  à l'ULiège, nous l'explique : "On va traiter toute une série de thématiques abordées par les criminologues. Il y a des champs classiques comme la prison, la police mais aussi des champs plus novateurs comme la cybercriminalité ou encore la criminologie animalière. On traite également de phénomènes prostitutionnels, de la drogue, des concepts de désistance. Bref, toute une série de terrains qui sont les terrains de recherche de criminologues."

Pour les chercheuses et chercheurs, un tel rassemblement est une aubaine dans le but de confronter mais aussi d’enrichir leur vision de la criminologie.

Et entre les sessions de travail, les criminologues font place à des échanges plus détendus. Ils immortalisent aussi leur passage à Liège, histoire de ne rien oublier de ce séjour instructif !  

Stéphane Savaris