Le week-end dernier, le skieur liégeois Armand Marchant terminait 25e des championnats du monde de slalom. Sur les traces du champion thimistérien, une Dalhemoise de 18 ans se distingue de plus en plus sur les pistes. En janvier dernier, Maureen Lambert était la seule athlète wallonne aux jeux mondiaux universitaires d’hiver aux Etats-Unis. Toujours en quête de sensations enneigées, elle est une des principales favorites des prochains championnats de Belgique U21 de ski alpin.

Sur des skis depuis l’âge de 3 ans, Maureen Lambert a pris goût aux descentes au fil de ses séjours familiaux. Passionnée de ski alpin, le Dalhemoise a ensuite affûté sa technique de glisse, notamment ici au complexe Snow Valley à Peer dans le Limbourg mais comme rien ne remplace la montagne, ses nombreuses heures dans la poudreuse française ont énormément compté.

Aujourd’hui, à 18 ans, Maureen jouit du statut d’étudiante sportive à l’Université de Liège et est passée à la vitesse supérieure pour tenter d’atteindre certains sommets. "Je suis dans une structure privée en France (S-Team)", explique l'athlète de Dahlem. "Je fais principalement des déplacements à Tignes ainsi qu'à La Plagne et aux Arcs. En Belgique, j'ai aussi une période de préparation physique avec un préparateur. À l'intersaison, je m'entraîne dans des dômes à Peer (Belgique) ou à Landgraaf (Pays-Bas)."

Sa progression à travers les compétitions de ski alpin en France ou en Italie l’a amenée à être sélectionnée pour les jeux mondiaux universitaires d’hiver aux Etats-Unis (Lake Placid) en janvier dernier. Elle a notamment terminé 25e de l’épreuve combiné.

En ce moment, elle s’entraîne pour devenir championne de Belgique de ski alpin dans la catégorie U2. La compétition est prévue en avril (indoor à Peer et outdoor à Val d'Isère). À l’instar du skieur Armand Marchant, Maureen ouvre des portes pour les petites fans liégeoises de glisse. "Il y a des choses qui sont mises en place", assure la médaillée de bronze des championnats de Belgique U18 en 2022. "N'hésitez pas à prendre des infos à la Fédération Francophone Belge de Ski. Puis, surtout, il ne faut se dire qu'on est nul, vous m'auriez vue au début... Ce n'était pas ça du tout. Il ne faut pas se prendre la tête et croire en ses rêves."

Un de ses prochains rêves sera de passer son monitorat afin de transmettre sa passion et pouvoir donner des cours de ski.   

Stéphane Savaris