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Troisième jour de grève du personnel de la Haute Ecole de la Province de Liège

Photo d'illustration - Archive RTC - janvier 2022
 22 mars 2022 11:52  


Le dialogue social ne s'est pas amélioré au sein de la Haute Ecole de la Province de Liège (HEPL). Pour son troisième jour de grève, ce mardi, une partie du personnel s'est déplacé en cortège jusqu'au cabinet de la députée provinciale en charge de l'enseignement, a indiqué le secrétaire du sous-secteur Province à la CGSP - Enseignement,  Philippe Naime.

Parmi les reproches exprimés par la CGSP-Enseignement, il y a notamment le manque de moyens, la vétusté de certains locaux et l'absence de concertation sociale. L'organisation syndicale dénonce ainsi le fait, par exemple, que des informations importantes ne soient présentées qu'oralement ou encore la mise à disposition tardive de documents nécessaires.

"La direction se prive de l'avis éclairé de ses enseignants et de leurs représentants alors qu'une concertation efficace éviterait des difficultés importantes sur le terrain. Je pense notamment à la situation persistante de mal-être et de sous-encadrement, particulièrement dénoncée dans le département des sciences de la motricité depuis septembre 2021", relève Philippe Naime.

En janvier dernier, des enseignants de ce département s'étaient mis en grève, pour la deuxième fois depuis le début de l'année académique, afin de dénoncer un manque de moyens. Ils assuraient qu'il manquait 40 équivalents temps plein pour atteindre un taux moyen d'encadrement identique à celui des autres départements de la HEPL.

Ces difficultés sont également ressenties par les étudiants, comme en attestent la Fédération des Etudiant(e)s Francophones (FEF) et le conseil étudiant de la HEPL qui ont exprimé leur soutien à cette action. Des étudiants se sont ainsi joints aux enseignants dans le cortège qui a quitté le Campus 2000, à Jemeppe-sur-Meuse (Seraing), pour se diriger vers le cabinet de la députée provinciale en charge de l'enseignement. Les représentants syndicaux espéraient y rencontrer le pouvoir organisateur "pour jeter les bases d'un dialogue vrai et permettre une rentrée académique 2023 apaisée". 

 

Source : Belga