Ce mardi matin, sur le marché de Chênée, plusieurs activités étaient organisées pour sensibiliser la population aux déchets présents dans les avaloirs, les égouts et les rivières.

« Ici commence la mer – ne jetez rien ! » peut-on lire sur un pochoir fraîchement peint par Gilles Foret, échevin de la transition écologique, près d’un avaloir de la Place du Gravier à Chênée. 

Jeter des mégots de cigarettes, des petits emballages, de l’huile, des cotons-tiges, des lingettes ou encore des résidus de peinture dans les toilettes, les éviers , la rue ou directement dans l’avaloir du caniveau est devenu un geste courant. Le but de cette action de sensibilisation est donc de faire passer le message que les avaloirs ne sont pas des poubelles. 

Pour Gilles Foret, échevin de la transition écologique, des solutions existent pour réduire cette problématique. « Il faut être conscient qu’il y a des moyens pour réduire les déchets notamment en remplissant des gourdes ou en achetant des choses qui ne sont pas sur-emballées dans les commerces. Tous ces réflexes-là permettent aux citoyens de contribuer à un environnement plus sain et plus durable ».

Des déchets de toutes sortes

 On retrouve tout et n’importe quoi dans nos cours d’eau tels que des mégots de cigarettes, des emballages plastiques ou encore des lingettes. Néanmoins, les déchets abandonnés dans la nature ne sont pas uniquement solides.

« On retrouve encore dans les rivières des huiles de moteur ou de friture directement jetées dans les avaloirs ou les toilettes », souligne Florence Hauregard, une coordinatrice de contrat de Rivière Vesdre.

Il est important de comprendre que la mer démarre à partir de nos éviers ainsi que de nos toilettes, raison pour laquelle des pochoirs et autocollants avec une bouée blanche et bleu, et des vagues qui symbolisent la mer seront apposées sur des pavés à proximité des avaloirs les plus critiques. 

Le but de cette campagne qui se déroulera également dans d’autres endroits est donc de sensibiliser la population à ne plus rien jeter dans les cours d’eau.

Julien Haid