Ce dimanche marque le passage à l'heure d'hiver. On gagne une heure de sommeil supplémentaire mais on perd en luminosité dans la soirée. En effet, elle s'accompagne d'un obscurcissement aux heures de pointe, accroissant ainsi les risques d'accidents, en particulier pour les usagers vulnérables.

Les piétons, cyclistes et trottinettistes sont tous concernés par cette période où la visibilité diminue drastiquement aux heures de pointe, augmentant ainsi le danger sur les routes. Selon les statistiques de l'Agence wallonne de la sécurité routière (AWSR), les piétons voient une augmentation de 20% des accidents, atteignant 37% à Liège. Belinda Demattia, porte-parole de l'AWSR explique : " Les endroits avec les chiffres les plus hauts sont inévitablement la Hainaut et Liège, car il y a une forte urbanisation." Du côté des cyclistes, les accidents sont en baisse pendant la période hivernale, mais ils revêtent une gravité plus importante. 

Face à ces défis, l'AWSR a mis en place des mesures pour rappeler aux usagers faibles de la route l'importance d'être visibles. Dès lundi suivant le changement d'heure, des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour informer les usagers de la route sur les précautions à prendre. Des spots TV percutants, la distribution de bandes rétroréflechissantes, des affiches évocatrices et d'autres moyens ont été déployés pour rappeler à tous l'importance d'être visible pour les automobilistes. Belinda Demattia, souligne qu'un usager habillé avec des couleurs sombres n'est visible qu'à 20 mètres sur la route, alors que choisir des vêtements clairs et porter des accessoires rétroréfléchissants permet aux piétons et aux cyclistes d'être visible à 150 mètres par les automobilistes, soit une distance 7 fois plus élevée qu'avec des vêtements sombres. 

Audrey de Troyer