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Une dernière Amstel pour Philippe Gilbert

belga
 09 avril 2022 09:51  


Philippe Gilbert va prendre pour la dernière fois le départ de l'Amstel Gold Race (WorldTour) dimanche à Maastricht, une épreuve qu'il a remportée à quatre reprises la classique (2010, 2011, 2014 et 2017), ce qui le met à une victoire du record de Jan Raas, vainqueur en 1977, 1978, 1979, 1980 et 1982.

Les chances de voir le Remoucastrien rejoindre le Néerlandais sont minces, mais cela n'empêche pas Gilbert de vouloir jouer un rôle dans "sa" course.  "J'ai été malade pendant longtemps", a déclaré Philippe Gilbert vendredi lors d'une conférence de presse en ligne. "Cela n'a jamais été très grave, mais je n'ai jamais pu être au top. Cela a commencé au Circuit Het Nieuwsblad. J'étais loin d'être en forme à Paris-Nice et j'ai ensuite eu une bronchite juste avant Milan-Sanremo, et puis une sinusite. C'était une longue période durant laquelle j'étais tout le temps malade. Je n'ai jamais pu m'entraîner correctement ni faire ce que je voulais en course. C'était ennuyeux et tout cela a fait que je n'ai pas pu terminer de nombreuses séances d'entraînement comme je le voulais. Je n'ai pas pu non plus rouler le programme que j'avais prévu (comme le Tour de Catalogne, ndlr). Maintenant, je sens enfin que la condition s'améliore".

Philippe Gilbert s'est rassuré le week-end dernier en prenant la 10e place de la Volta Limburg Classic. "J'ai même pu attaquer, jouer un rôle et répondre à de nombreuses attaques, alors que dans les courses précédentes, je ne pouvais que suivre".

De là à parler d'un 5e succès à Valkenburg, il y a un pas que "Monsieur Cauberg" ne veut pas franchir. "Je ne suis pas au top de ma forme et il y a beaucoup de points d'interrogation, mais si je suis dans une bonne journée comme lors de la Volta Limburg Classic, j'espère jouer un rôle et arriver dans la finale avec les meilleurs. J'espère pouvoir jouer un rôle important pour l'équipe, mais il est trop tôt pour parler d'ambition personnelle, surtout avec cette distance et dans une course aussi difficile que l'Amstel Gold Race", dit le Liégeois, qui avait aussi été sacré champion du monde en 2012 à Valkenburg.

Il aura à coeur de dire "au revoir" aux spectateurs hollandais avec la manière

 

 

Alain W