Ce samedi, l'échevinat de l'Égalité Femmes-Hommes de Liège a organisé la 3e édition des journées du Matrimoine. 2 visites d'un peu plus d'une heure ont été organisées dans le parc de la Boverie pour parler de l'héritage historique, artistique ou encore social des femmes.

En cette journée du Matrimoine à Liège, l’échevinat de l’Égalité Femmes-Hommes proposait des visites pour découvrir quelles femmes se cachent derrière les œuvres qui font partie du paysage liégeois. "C'est important de rappeler après la journée internationale des droits des femmes qu'elles ont aussi pris part à notre histoire et à nos oeuvres liégeoises. Il y a évidemment du chemin avant d'arriver à une égalité représentative, mais on s'active en féminisant, par exemple, les noms des rues liégeoises", détaille la Première Échevine Christine Defraigne, qui est par ailleurs en charge de l’Égalité Femmes-Hommes et du Patrimoine

L’asbl Art&fact de l’ULiège a été choisie pour animer cette visite dans le parc de la Boverie. Avec ses dizaines d’œuvres, le parc est une source bien choisie pour parler de l’héritage historique, architectural, sculptural, urbanistique ou encore social des femmes.

Palais des congrès, La belle Liégeoise, le Faune mordu...

Parmi les œuvres emblématiques du parc, "Le Faune mordu" de Jef Lambeaux. Belle démonstration de l’inspiration que les femmes sont pour l’art à travers les âges.

Cette balade du Matrimoine est aussi l’occasion de rappeler à quel point la figure féminine est mise en avant dans les œuvres liégeoises récentes. À commencer par la femme qui se cache derrière la passerelle "La belle Liégeoise", Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt. "C'était une révolutionnaire française née dans notre principauté. Elle a participé à la révolution française pour défendre le peuple et les femmes", indique Isabelle Verhoeven, une des administratrices de l'asbl Art&fact.

Que ce soit en extérieur ou dans nos musées les œuvres de femmes sont nombreuses à Liège. Pour les découvrir, de nombreuses structures comme Art&fact s’active pour que ces histoires inspirent notre société à se diriger vers une parfaite égalité des genres. (P.J.)