Les travaux de la future cité administrative de Huy sont en cours. C’est rive gauche que le nouveau bâtiment va s’implanter. L’objectif est de rassembler l’ensemble des services et de réaliser ainsi des économies d’énergie. Le quartier est en pleine mutation

Le chantier de la nouvelle cité administrative de Huy a débuté le 31 juillet dernier. C’est avenue des Fossés en rive gauche que la ville va centraliser la plupart de ses services. L’objectif est de dégager ce site pour y implanter de nouvelles installations. On procède actuellement à la démolition d’une ancienne grande surface abandonnée devenue un chancre dans le quartier.

« On a tout d’abord neutralisé les énergies sur le site avant de commencer la déconstruction. On parle en effet de déconstruction car on fait un tri dans les débris pour recycler les matières », explique Eric Dosogne bourgmestre ff de Huy.

Ces travaux concernent également d’autres corps de logis et l’imprimerie. Des bâtiments qui ont été rachetés par la ville afin de redynamiser l’ensemble du site. La cité administrative va ramener de la vie dans ce quartier qui est en cours de revitalisation.

« Nous avons décidé de nous implanter avenue des Fossés pour rayer ce chancre du quartier et lui donner un second souffle. C’est un vaste espace qui va permettre d’apporter plus de facilités aux citoyens avec une centralisation de tous les services, avec parkings etc. C’est aussi pour nous une manière de faire de drastiques économies d’énergie », ajoute-t-il.

Actuellement les services administratifs et le CPAS de Huy sont dispersés dans différents lieux. L’hôtel de ville sur la Grand Place abrite notamment les affaires sociales, mais c’est rue Vankeerberghen que se situent les travaux, alors que les Finances sont rue des Frères mineurs et le CPAS rue du Long Thier. Des bâtiments très énergivores et peu fonctionnels. La nouvelle cité administrative représente un budget de 18 millions d’euros.

« Pour lequel nous bénéficions de 7 millions de subsides. Nous allons également revendre une partie de nos anciens bâtiments à l’exception des bâtiments patrimoniaux qui seront réaffectés », commente encore Eric Dosogne.

Les travaux doivent impérativement se concrétiser pour 2026. Un calendrier qui sera scrupuleusement respecté pour bénéficier des subsides européens. Le permis d’urbanisme sera déposé d’ici la fin de cette année.

Sophie Driesen