Le casino de Chaudfontaine engage des croupiers. L’établissement compte de nouvelles tables de jeu et a besoin d’employés spécifiques pour les occuper. Des formations sont organisées sur place avec des CDI à la clef.

Après les inondations et le Covid, le casino de Chaudfontaine a repris sa vitesse de croisière. La salle a été entièrement rénovée et modernisée et accueille de nouvelles tables de jeu. Des tables de casino et de black jack pour lesquelles on recherche des croupiers. Une partie du personnel est déjà en formation.

« On a entièrement rénové le casino après les inondations, et on a aujourd’hui de nouvelles tables de jeu de roulette américaine et de Black Jack », commente José Dal Bosco, administrateur. « Pour le moment on forme notre propre personnel, mais on aura besoin de renfort. C’est pourquoi nous proposons des formations gratuites avec CDI à la clef ».

Le casino de Chaudfontaine emploie actuellement 10 croupiers, l’objectif est de renforcer le staff pour les tables de roulette américaine et de black jack. Des formations sont proposées sur place. Aucune qualification particulière n’est requise, mais il faut toutefois être motivé et fort en calcul mental.

« Oui, il faut avoir de la mémoire, du sang froid et pouvoir effectuer des additions rapidement. Il s’agit d’argent sur la table, on peut aussi bien gagner que perdre, et les clients peuvent parfois devenir difficiles. Il faut pouvoir gérer tout ça. Et c’est un travail de nuit aussi ».

La gestion d’une table de jeu ne s’improvise pas. Le croupier doit être vigilant du début à la fin de sa prestation. La pratique est essentielle. Sara se perfectionne aujourd’hui à la roulette américaine.

« Je travaille déjà à l’accueil, à la caisse et en salle », explique Sara Sevrin, employée au casino de Chaudfontaine. « Je maîtrise mieux les tables de Black Jack que celles de la roulette américaine », affirme-t-elle.

Le casino de Chaudfontaine est accessible 24h sur 24, mais les tables de jeu ne sont ouvertes qu’entre 20h et 4 heures du matin. Cela représente en personnel une quarantaine de personnes. Les week-ends, ce sont entre 300 et 400 visiteurs qui fréquentent l’établissement.

Sophie Driesen

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