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Les secrets de création de nos gin liégeois

 04 mars 2023 18:04   Verlaine


Ce week-end, le cloître de la cathédrale Saint-Paul accueille le 1er festival du gin de Liège. Ces dernières années, le nombre de producteurs a fortement augmenté. Pour arriver à un résultat qui vaut la peine d'être commercialisé, il faut avoir une idée, mais aussi être conseillé par un professionnel. Découvrons ce qui se cache derrière la multitude de déclinaison du gin.

Le gin belge sous toutes ses déclinaisons est mis en valeur dans la cathédrale Saint-Paul ce week-end à l'occasion du 1er festival du gin de Liège. Le "Do you speak gin", c’est une consécration pour cette boisson de plus en plus populaire qui reste très locale. "On a 25 micro-producteurs belges qui exposent leurs produits dans le cloître de la cathédrale. Parmi eux, ils sont nombreux à ne pas vivre de cela, mais à plus considérer le gin comme une passion", analyse Quentin Lambert, le fondateur de "Do you speak gin".

Les artisans liquoristes derrière le succès du gin

À l’origine de ces créations, de nombreux groupes d’amis qui tentent d’avoir la meilleure recette. Parmi les exposants, il y a par exemple le "Hundred Gin", primé lors d'un concours européen. Derrière le succès de cet alcool, il y a aussi un artisan liquoriste de Verlaine. Les clients de Michel Bouillon font appel à lui avec une idée de recette. Il la développe ensuite dans son atelier. "Selon les recettes, il faut plus ou moins d'essais pour arriver à une recette qui nous plaît. Cela peut prendre des jours", explique l'artisan liquoriste.

Après avoir trouvé la recette idéale, le gin passe à la cuve pour être macéré. "On remplit la cuve avec la quantité de gin voulue, puis j'immerge mes sacs de macération avec les ingrédients dedans. Selon l'ingrédient, le sac reste immergé des heures ou des jours. Ça dépend si on souhaite que le gin s'imprègne beaucoup de son goût ou pas. On recommence pour chaque ingrédient. Quand c'est fini, on filtre le produit fini avant de l'embouteiller", détaille Michel Bouillon.

Michel est derrière quelques-uns des 25 micro-producteurs belges présents ce week-end dans le cloître de la cathédrale Saint-Paul. Fruité, boisé, herbacé, grâce à cette diversité d’idées et au savoir-faire de nos artisans, le public liégeois a de plus en plus de choix pour se désaltérer. (P.J.)