Les assiettes sont presque prêtes, il ne reste plus qu’à livrer. Le traiteur Goosse, spécialisé dans les gros évènements, prépare le repas de réveillon pour l’Opéra de Liège. Cette année, les produits régionaux sont particulièrement appréciés. “Chez nous, on est assez régionaux, donc on essaye de travailler avec des produits régionaux le plus possible. Cette année, on s’est concentrés sur les gros évènements. Il y a des filets de veau, des produits de luxe aussi parce que ça fait partie de notre ADN”, explique le chef cuisinier Agron Billa. 

La crise énergétique oblige l’horeca et les traiteurs à augmenter leurs prix cette année. Chez Goose, on a dû s'adapter et faire certains choix, comme l’explique Arnaud van Melsen,  manager général : “On en a discuté en septembre, on s’est demandé si on faisait de “l’emporter” ou pas. On s’est rendu compte que ça allait avoir un coût immense par rapport aux autres années, et répercuter les prix sur les particuliers, on s’est dit que ça n’allait pas être bien reçu donc on a préféré se concentrer sur tout ce qui est business et évènements en cette fin d’année”. 

“On gagnera un peu moins” 

Chez le traiteur Maxime aussi la crise s’est fait ressentir, même si les clients sont au rendez-vous ce 31 décembre. 

On a quand même subi une légère baisse… Enfin, quand même de moitié. L’année passée on avait 300 commandes, et cette année on a soldé les comptes à 150. L’année passée, c’était une année exceptionnelle du au covid, comme les gens étaient obligés de rester chez eux. Cette année, les gens vont un peu plus sortir, surtout au nouvel an. Puis la crise énergétique est quand même là, les gens dépensent un peu moins. Nous, on a décidé quand même d’augmenter un tout petit peu nos tarifs, et on a subi comme tout le monde. Malheureusement, les frais sont plus conséquents, donc cette année on gagnera un peu moins.”

Foie gras, Saint-Jacques, homard, les produits stars des fêtes restent aux menus malgré tout, pour une nouvelle année riche et gourmande.