RTC

Waremme: 2 sites naturels en voie de réhabilitation

 07 juillet 2022 15:06   Waremme


Waremme veut préserver son poumon vert. Le site du Wachnet et la réserve naturelle de Bleret font l’objet d’un projet de réhabilitation. L'objectif est de réaménager ces zones humides et de les rendre accessibles aux promeneurs. Une demande de subsides vient d’être introduite. 

Le Wachnet englobe à Waremme des étangs aux eaux très pures dans une zone Natura 2000. Le site est niché dans un écrin boisé proche de la maison de Hesbaye et d’Hexapoda. Aujourd’hui cependant il reste peu accessible aux promeneurs. Le caractère sauvage doit être préservé mais une réhabilitation est nécessaire. 

“On veut des aménagements doux, un sentier qui permettra de profiter de la magie de ces étangs aux eaux limpides et qui sont actuellement envahies par la végétation. Elles viennent compléter les biotopes de la réserve de Grand-Axhe", commente Julien Humblet, échevin de l’environnement à Waremme. 

L’objectif est de mettre en valeur le site tout en préservant ses qualités naturelles. Des aménagements doux sont prévus pour faire le lien notamment avec le parc naturel de Grand-Axhe. 

“L’objectif n’est pas d’investir les lieux, mais de pouvoir réaliser un cheminement doux au coeur de la nature”, ajoute encore Julien Humblet. 

Autre priorité pour le Plan communal de développement rural de Waremme, la réserve naturelle de Bleret. Sur 20 hectares, le site créé en 1980 par Edmond Leburton renferme 6 bassins de décantation aujourd’hui à l’abandon, mais qui vont prochainement être réhabilités. 

“On travaille en partenariat avec Natagora et Hesbaye Frost pour réhabiliter au moins deux des 6 bassins. On en est actuellement aux tests dans les conduites pour amener l’eau qui provient de Geer. Je pense que les bassins pourraient être remplis avant la fin de cette année”, affirme encore l’échevin de l’environnement de Waremme. 

Le dossier de la réserve naturelle de Bleret et celui du Wachnet font l’objet de la même demande de subsides. Ils représentent le poumon vert de la capitale hesbignonne que celle-ci entend préserver. 

Sophie Driesen