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Championnats d'Escrime de la Province de Liège 2019

 17 novembre 2019 20:00   Province de Liège


Ce weekend le hall omnisport d'Angleur accueillait les championnats d'escrime de la province de Liège 2019.
La compétition réunissait 6 clubs de la province, dès la catégorie U10 jusqu'aux vétérans, pour déterminer le champion de Province de Liège

Jean-Philippe Demaret (Président Cercle d'Escrime Charlemagne) : "Nous allons répartir les tireurs en fonction de leur catégorie d'âge. Nous allons mettre les tireurs les plus jeunes ensemble. Dans certaines catégories où il y a pas assez de participants, on fait tirer les jeunes dames et les jeunes messieurs ensemble.
Et puis après on fait un classement séparé suivant les catégories d'âges et suivant, bien sûr, le genre homme ou femme."

Ce samedi, place à la compétition à l'épée mais il existe deux autres catégories outre l'épée, le fleuret et le sabre sont également pratiqués en escrime.
Alors, comment les différencier ?

Jean-Philippe Demaret (Président - Cercle d'Escrime Charlemagne) : "Ce que vous voyez pour l'instant se déroule à l'épée, c'est l'arme du duel : le premier qui touche son adversaire marque un point. On peut toucher partout des pieds à la tête. C'est vraiment comme en duel où le premier qui touchait son adversaire, vraisemblablement, gagnait le combat.
Une autre arme dérivée est le fleuret. C'est l'arme d'écolage par excellence il y a encore quelques années où, au contraire de l'épée, la surface est plus restreinte on ne peut toucher que sur le tronc. Les bras, les jambes et le masque sont non valables. On ne donne pas de point.
Et puis, il reste la troisième arme qui est le sabre, dérivé du sabre de cavalerie, où, au contraire de l'épée et du fleuret où on touche de la pointe, ici on peut toucher du tranchant."

120 participants se sont donnés rendez-vous à Angleur durant tout le weekend
Des participants qui prônent le fair-play et une certaine idée de la pratique de la discipline.

Leandro Sanz (Tireur - Cercle d'Escrime Charlemagne) : "En général, l'escrime c'est un sport pratiqué par des gens honnêtes, des gens intègres et, en général, relativement fair-play. On ne verra jamais, sur une piste d'escrime, des gens s'insulter ou des gestes violents. En général, ce sont des valeurs que je trouve déjà humainement très sympathiques. Après, purement au niveau physique, Il faut de l'explosivité, il faut savoir garder son sang-froid : c'est parfois après plus important que que le physique parce que tout vas très vite. Sur un match en 5 touches, c'est 3 minutes. Sur un match d'élimination directe, c'est 9 minutes. Donc, si on se déconcentre quelques secondes, on peut prendre une touche très rapidement."

François Counson (Tireur - Cercle d'Escrime Charlemagne) : "Je pense que tout le monde peut faire de l'escrime. Il n'y a pas de mauvais perdants. On peut pas lancer son masque sur la piste, mal réagir, insulter les autres Etre respectueux envers tout le monde. Le respect quoi."

La fine fleur liégeoise est également présente avec entre autres François Counson, 16 ans et récemment médaillé de bronze au circuit européen à Belgrade et Marion Dassesse, 12 ans et championne de Belgique l'année dernière.

François Counson (Tireur - Cercle d'Escrime Charlemagne) : "Dernièrement j'ai fait une médaille de bronze à Belgrade à un circuit cadet Européen. J'ai pas été tirer en cadet car cadet est ma catégorie. J'ai été tirer en senior par ce que c'est un plus haut niveau. Et voilà, je fais de mieux d'aller le plus loin possible. C'est tranquille ici."

Marion Dassesse (Tireuse - Cercle d'Escrime Charlemagne) : "Moi j'ai commencé il y a 3 ans. Et j'ai fait plusieurs compets jusqu'à le championnat de Belgique où je l'ai remporté. Et puis après j'ai fait plusieurs compets... Et voilà ! Parce que on est peut-être moins dans les catégories mais on a plein catégories et on a de très bons entraîneurs donc c'est cool !"

Avec 4000 licenciés, l'escrime reste un sport relativement méconnu chez nous.

Néanmoins, les récents résultats laissent présager un avenir gravé en lettres d'or pour cette discipline.

Journaliste : Maxime Gilles - Images : Gilles Larondelle