Plus qu’un Pop-up Store, c’est une immersion dans les univers de Fabrizio Borrini qui s’est installé rue de la Madeleine. Le liégeois connu pour son trait pop, onirique et coloré expose ses derniers tableaux et customisations originales. Un grand terrain de jeu pour cet artiste pluridisciplinaire  : 

« Je m'amuse comme un gamin. Si on me propose par exemple un véhicule à customiser, si le véhicule me plaît, avec un grand plaisir. Et puis, il y a aussi ce désir d'être accessible aussi pour les gens. Je vends des tableaux, bien entendu, mais j'aime bien la déclinaison, vraiment pour les gens quoi. Que ce soit. Pour un festival de musique comme les Francofolies ou pour des bouteilles de vin ou de champagne, des coussins, et cetera. Donc je m'amuse comme un enfant. »

La Borrini Factory c’est aussi un espace de création et d’échange. L’artiste réalise notamment des psycho portraits dans cet atelier temporaire 

« Ça, c'est vraiment un projet qui me tient très à cœur, que j'avais déjà réalisé il y a quelques années. Ce sont de petits instants précieux. Je rencontre une personne qui a envie d'un psycho-portrait. Je l'écoute, j'écoute son récit de vie. Elle se livre comme elle le veut, comme elle le sent et moi, humblement, avec mon regard un peu naïf, mon trait très onirique, je transcris, donc ça passe par l'oreille, le cœur, la main... Puis ça sort. Et puis l'oeuvre est livrée. Donc c'est une œuvre intime. »

Au sous-sol, dans une ambiance plus intime, on retrouve une sexpo, avec des œuvres qui explorent le thème de l’érotisme.

« On a aussi plusieurs petites soirées qui seront montées, notamment l'exposition érotique, où là je vais un petit peu me lâcher. Les inavouables avouables ou avouables inavouables, j'en sais rien... Mais 0 % de vulgarité, 100 % liberté. Là, je veux vraiment me lâcher. On créera un climat particulier, de la musique, une DJ. Ce sera un moment chaleureux. »

Fabrizio Borrini et son équipe vous accueillent jusqu’à mi-février, du mardi au samedi dans cette bulle qui invite au rêve et à l’imaginaire.