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Lucrèce Petit, peintre animalière

 11 decembre 2020 02:40   Hamoir


Lucrèce Petit peint des animaux depuis son enfance. « Plutôt que d'aller courir dehors avec les autres enfants, je préférais déjà dessiner », se souvient-elle. Dès ses premiers coups de crayon, elle a été guidée par son père, l’artiste peintre Pierre Petit, dont on se souvient ici des expositions régulières dans la région de Spa, mais dont le talent était aussi largement apprécié à l'étranger, comme en témoignent ses expositions à Verbier (Suisse), à Deauville et à Paris, à New-York et à San-Francisco.  Lucrèce se souvient de sa présence derrière son épaule, quand il l’aidait à corriger les ombres, les reliefs ou certaines détails de ses dessins d'enfant.

Lucrèce a exercé différents métiers : « Les animaux n’étaient jamais loin ; j’ai par exemple travaillé pendant une quinzaine d'années dans un élevage de pur-sang espagnols ! ».  Toujours, elle a réussi à se ménager du temps pour poursuivre son cheminement artistique, en continuant à peindre et à exposer.

Lucrèce Petit a quitté la solitude de son atelier au début de l’année pour s’installer dans une cellule commerciale vide, dans le centre de Hamoir. Elle

a ainsi franchi une nouvelle étape, en décidant de consacrer dorénavant l'essentiel de son temps à la peinture.

Cet « atelier en vitrine » offre une certaine visibilité au travail de cette artiste animalière, et lui permet des rencontres avec les passants, qui peuvent ainsi pousser la porte et découvrir les œuvres en présence de celle qui les a réalisées.

Au mur : il y a des chats et des chiens, mais aussi des félins, des animaux exotiques et d'autres encore que l'on peut croiser dans nos forêts : "85 % de la production est faite sur commande. Ce sont souvent des propriétaires d'animaux qui veulent garder un souvenir de leur animal, de leur chien ou de leur chat".

Un soin particulier est apporté aux détails : les pelages ou ... les bois des cerfs. "Ce sont des détails très importants pour les chasseurs, dont le regard se portera naturellement vers cette partie du tableau".

Privée d'exposition avec les mesures prises pour endiguer la propagation du Covid, l'artiste trouve dans cette installation le moyen de continuer à pouvoir faire découvrir ses œuvres, et à rencontrer des personnes qui apprécient son travail.