“J’ai toujours été sèche. Sèche de peau, sèche de caractère, de gueule, même de cheveux. Sèche comme un coup de trique il aurait dit mon Charles …  »

Dès le quatrième de couverture, dont vous n’avez lu qu’un court extrait, on comprend que cette « Vieille peau » est un personnage hors du commun.

Paola, c’est son prénom, n’est pas du genre à se laisser faire. Lorsque trois jeunes pénètrent chez elle en pleine nuit, avec des intentions manifestement mauvaises, elle n’a pas vraiment peur, même s’ils ont bien serré les cordes.

Comédien, conteur, animateur culturel, écrivain, Christophe Kauffman confronte dans son dernier roman des personnages contrastés qui ont pourtant en commun d’avoir été marqués par la vie.
Dans ce huis-clos au langage fleuri, Christophe Kauffman s’est fait le plaisir de manier la langue façon Paola, alerte octogénaire au caractère bien plus odieux que celui de Tatie Danielle, et façon Djamila, beurette de banlieue déjà bien malmenée par la vie.

« Vieille peau » est paru aux éditions du Basson, dans la nouvelle collection Basson Rouge dédiée au polar, au thriller et au roman noir.

Christophe Kauffman travaille déjà à un prochain roman, toujours aussi sombre nous dit-il. Et en parallèle, il vient de publier aux éditions Tétras Lyre « 68-18 » un recueil de poésie, des sonnets pour livrer 50 ans de vie en version impressionniste.

F. Bonivert