Simultanément dans les cinq provinces wallonnes ainsi qu’à Bruxelles s’est déroulé un escape game inédit mis au point par l'UCM . En région liégeoise, les participants se sont retrouvés dans le HUB Business Center de Tinlot. Une rencontre originale avec les représentants politique à la veille des élections.

Indépendants, responsables de PME et représentants du monde politique se sont retrouvés pour un escape game original réalisé par l'UCM afin de défendre son mémorandum. "Ils vont devoir résoudre, comme dans un escape game classique, des énigmes qui vont déboucher sur un code. Ce code va permettre d'ouvrir un coffre-fort dans lequel ils vont découvrir le mémorandum de l'UCM. Les énigmes portent évidemment sur les cinq grandes revendications UCM : réduire la taxation sur les revenus du travail, encourager les business models durables, soutenir la digitalisation des entreprises, développer une administration partenaire des PME et faire du bien-être des indépendants une priorité, des revendications qui sont inscrites dans notre mémorandum" explique Valérie Sorreto, la secrétaire générale de l'Union des Classes Moyennes.

Au-delà du jeu, l'objectif est de favoriser un dialogue constructif entre représentants politiques et entrepreneurs."C'est assez ludique comme exercice et cela nous permet de découvrir ou de redécouvrir toutes les mesures importantes pour les indépendants, les artisans, les commerçants, les patrons de PME" explique Pierre Yves Jeholet, mandataire politique MR.

"C'est super important d'être au contact des réalités de terrain. Ici, l'UCM veut présenter un mémorandum de leur réalité. C'est important, en tant que politique, de venir voir ce qu’ils revendiquent, ce qu’ils mettent en avant et comment on peut les aider" explique Sophie Fafchamps, mandataire politique chez Les Engagés.

Un mémorandum qui défend les revendications de ses affiliés indépendants, notamment sur le statut social, la simplification administrative ou encore la fiscalité. "J'aimerais bien que la législation ne change pas tout le temps. La première n'est pas encore totalement appliquée que la deuxième arrive. C'est compliqué d'avoir une vision pour un entrepreneur, pour un commerçant" explique Xavier Deville, un libraire.

"Au niveau des retraites, avoir le même statut que les gens qui sont salariés et surtout le droit à l'erreur. Donc, si on était indépendant depuis des années et que ça se passe mal, peu importe à quel moment, qu'on ait droit quand même à des aides, au chômage, si on a été salarié avant, des choses comme ça" explique Anne Herman, la gérante d'une société immobilière.

C'est finalement l'équipe de Caroline Cassart, la bourgmestre d'Ouffet, qui a été la plus rapide pour résoudre les énigmes et ouvrir la boîte dans laquelle se trouvait le mémorandum de l'UCM.