Le festival Aquareliège est de retour à la Boverie pour sa seconde édition ! Cette année, la Biennale accueille pas moins de 285 aquarelles venues du monde entier.

C’est le plus grand événement dédié à l’aquarelle en Wallonie. Aquareliège, c’est 285 aquarelles et 115 aquarellistes provenant de 15 pays différents. Tous les thèmes sont représentés afin de célébrer l’art de la peinture à l’eau. "L'aquarelle était un médium qui a souvent été relégué à une forme d'art mineur, alors que c'est un médium artistique à part entière qui reprend ses lettres de noblesse depuis plusieurs années. Il faut savoir qu'on a eu pas mal d’aquarellistes de renom en Belgique aussi et nous voulions absolument créer un festival qui continue d'encenser l'aquarelle parce que c'est un médium exceptionnel." explique Jacques Blavier, coorganisateur d'Aquareliège. 

En deux éditions, le festival international de l’aquarelle de Liège a déjà pris beaucoup d’ampleur. Cette année, entre 2000 et 2500 personnes sont attendues : ce sont 1000 personnes de plus que l'édition de 2021. C’est dire que l’exposition vaut le détour, même pour ceux qui viennent de loin. "Je viens donc de France, de Clermont-Ferrand précisément, donc, ce qui fait quand même une bonne distance. Et puis comme j'étais dans ma famille à Liège et qu'on avait un peu de temps ce matin, on en a profité pour voir l'exposition." nous raconte une visiteuse de l'exposition. 

Pour sa sélection 2023, le jury a attribué le premier prix au Français Jean Paul Schifrine : "Hier, j'ai reçu ce premier prix, j'étais tout à fait surpris, par un jury de professionnels que je ne connais pas, dont je remercie vivement. J'étais très étonné d'avoir ce premier prix à travers ce bateau qui a été sélectionné que j'ai appelé Paisible parce qu'il regarde un objet. On a l’impression qu’ils se parlent tous les deux." Bien qu’il soit un artiste amateur, le lauréat a su plaire par son évasion onirique. 

AquareLiège donne rendez-vous aux amoureux de l’aquarelle pendant le week-end du 19 et 20 août. C’est à voir au Musée de la Boverie.  

Gillian Lafuie