On traverse la frontière ce mois-ci dans Ça roule ? le mag et on vous emmène à la découverte du Limbourg belge et néerlandais. 60 kilomètres en mode gravel, sous un vraide printemps. On s’est ensuite invité Flèche Wallonne pour mettre en lumière les signaleurs sans qui les courses n’existeraient tout simplement pas!

Notre point de départ se situe à Eben Emael. 60Km et on a le gravel! 

Dès le début de notre promenade, on sort des routes pour rejoindre des petits chemins bucoliques. Vue sur la carrière du Romont. Elle fait 225 hectares et est exploitée depuis les années 70 par les cimenteries CBR. On traverse ensuite la Montagne Saint-Pierre. Une réserve naturelle qui étend ses coteaux sur 38 hectares entre les vallées du Geer et de la Meuse. Dotée d’un micro-climat, elle possède un biotope vraiment exceptionnel où s’épanouissent notamment des orchidées, des lézards des murailles et de nombreux insectes. 

N’oubliez pas de vous arrêter au point de vue pour admirer la superbe vue sur Lanaye. On descend ensuite vers le site éclusier. Elles sont à cheval sur la Belgique et les Pays-Bas. Lien essentiel pour les bateaux venant de Liège d’accéder aux grands ports que sont Rotterdam et Amsterdam.

On arrive après sur le Plateau de Caster qui est le point culminant de la Montagne Saint Pierre. Endroit hyper agréable et particularité, on se trouve à l’intersection de trois régions. Les Pays-Bas, la Flandre et la Wallonie. 

Petit jeu: cherchez les bornes frontière :o) et profitez des tous petits chemins dans les bois et des superbes vues notamment depuis le Fort Saint-Pierre.  

On entre dans Maastricht et arrêt sur le Vrijthof. C’est la plus grande place de la ville. Endroit idéal pour profiter des rayons du soleil autour d’un verre en terrasse et admirer les églises jumelles Saint Servais et Saint Jean. Les passionnés reconnaîtront le point de départ de l’Amstel Gold Race. 

On sort de la villa pour longer l’ancien canal Guillaume qui reliait autrefois Maastricht à la ville de Bois-le-Duc. Paradis pour les cyclistes puisque les berges sont cyclables. 

Place à un autre lieu magique: le Parc National de Haute Campine qui vaut le détour. C’est une des plus belles réserves naturelles du pays. Elle est à la fois composée de vastes forêts, de bruyères, de dunes et de grands lacs. 

On termine notre boucle en longeant le Canal Albert. C’est hyper reposant et ressourçant. On a quand même une petite difficulté avant de rentrer sur Eben-Emael. Une côte et quelques lacets. Rien d’extravagant, on met le petit braquet et on grimpe à son rythme !