La FN Herstal a mis à disposition un de ses terrains et une partie de son personnel pour un projet collaboratif et environnemental. 3300 arbres et arbustes viennent d'être plantés en vue de créer une micro forêt Miyawaki sur le site de la Fabrique Nationale. Biodiversité, qualité de vie des riverains, éducation des enfants : l'initiative est intéressante à plusieurs égards.

D’un côté de la clôture, la rue Croix Jurlet et ses habitations, de l’autre, la FN Herstal et ses terrains. L’entreprise d’armement a décidé de valoriser certains espaces autour de ses 11 hectares de bâtiments. Premier projet issu de cette volonté : la création d’une micro forêt Miyawaki… Et qu’est-ce que c’est ? Il s'agit d'une micro forêt d'une quinzaine à une trentaine d'espèces d'arbres plantés sur une petite superficie. Cette forêt est très dense car environ 3 arbres au mètre carré y poussent. La méthode de plantation proposée a été inventée en 1970 par le botaniste japonais Miyawaki. D’ici 3 à 5 ans, la haie composée de 3300 arbres et arbustes embellira l’environnement.

Cette initiative est le fruit d’une collaboration inspirante entre la Ville de Herstal, la FN Herstal et des écoles. "Cette plantation est un exemple parfait de la manière dont les entreprises, les autorités locales et les citoyens peuvent collaborer pour atteindre des objectifs communs en matière de développement durable et de préservation de l'environnement",  se réjouit Jean-Louis Lefèbvre, Bourgmestre f.f. de la Ville de Herstal. "Je suis persuadé que cette réalisation va inspirer d’autres villes, mais surtout continuer à encourager les autorités et les habitants à planter encore plus d’arbres sur le territoire de Herstal".

Avec l’aide du personnel responsable du chantier, les élèves prennent du plaisir à installer la paille très efficace pour entraver le développement des "mauvaises herbes". L’activité répond efficacement à l’objectif du projet pédagogique de l’école.

La micro forêt Miyawaki herstalienne a tout pour plaire contribuera à augmenter la biodiversité en ville tout en réduisant l’impact climatique.

Stéphane Savaris